Tillie and Gus

WC Fields

Petit billet dans la rubrique ciné pour un film que, pour une fois, je ne viens pas de voir au cinéma, mais à la télé (merci l’enregistreur dvd / disque dur du padre ) mon premier W.C Fields, Tillie and Gus.

Si, et je tiens ça d’un spécialiste en cinéma de cette période, il ne s’agit pas de l’un de ses meilleurs films, W.C Fields m’aura quand même valu un sacré fou rire dans la scène mémorable de préparation de peinture.

Tillie and Gus est un film burlesque américain de Francis Martin qui date de 1933 et dans lequel W.C Fields partage l’affiche avec Baby LeRoy (The King ou Le Roi dans notre film) un jeune poupon égérie du cinéma américain à l’époque, une célébrité en couche culotte comme a pu l’être, un degré moindre, le chanteur Jordi en France.

Tillie and Gus nous compte l’histoire d’un couple entre la quarantaine et la cinquantaine qui a pour habitude de vivre du jeux, spécialisé dans des méthodes peu scrupuleuses, les parties de poker étant jouées par Gus (pour Augustin) Winterbottom sont espionnées par sa femme et comparse Tillie Winterbottom, la distribution (truquée elle aussi) des cartes permet entre autres à Gus de se retrouver avec un carré d’as permanent. A un moment du film, une partie se déroule dans un train avec d’autres tricheurs, flairés à 15 kilomètres par Tillie an Gus, qui, plus rusés vont finalement plumer les tricheurs à leur propre piège. Une scène comique avec un ou deux gags bien sympathiques.

Dans ce film, toute la palette du tricheur est représentée, pour les cartes comme je viens de l’évoquer, mais aussi au cours de la partie de roulette au casino et enfin lors du sabotage du bateau adverse dans la course finale.

En effet, dans la deuxième partie du film, Tillie and Gus viennent en aide à leur nièce ainsi qu’à son compagnon (Mary et Tom Sheridan) pour retaper un vieux rafiot et gagner ainsi une course dont l’enjeu est le droit d’exploitation du bateau.

Désœuvrés suite au décès du père de Mary, ce couple de jeunes (parents du roi) voient leur maison rachetée par Phineas Pratt, un avocat perfide qui profite des finances défaillantes du jeune couple pour racheter leur maison une bouchée de pain, leur laissant le vieux rafiot pour seul héritage.

Celui-ci se retrouvera alors en compétition contre le bateau moderne et suréquipé de l’avocat avec comme mise la licence de circulation du bateau laissé par le défunt.

Vous voulez voir Tillie and Gus ? Alors ne lisez pas ce qui suit.

Si la lutte dans cette course entre le rafiot du jeune couple et le bateau suréquipé de l’avocat escroc paraît des plus déséquilibrées, c’est sans compter sur la faculté de sabotage du couple infernal, Gus ayant entre autres dévissé le gouvernail ou encore amarré une deuxième fois le bateau de ses concurrents.

S’il s’agit plus de quelques gags disséminés que d’un film où l’on rit de bout en bout, cette petite heure (le film doit durer approximativement 56 minutes si ma mémoire est bonne) offre une scène absolument hilarante pendant laquelle Gus, aidé par un cours radiophonique, prépare de la peinture pour repeindre son rafiot.

Comme je le disais, ce film ne dure qu’une petite heure, donc même si vous n’êtes guère des aficionados du genre burlesque américain en noir et blanc des années 30, je vous conseille toutefois vivement d’aller vous choper le dvd de Tillie and Gus.

La photo provient du site IMDb (The internet Movie Database) que vous retrouvez en cliquant sur le lien WC Fields en haut de l’article.

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