Rif ou Recherche dans l’Intérêt des Familles.

A l’affiche actuellement, le film RIF devrait vous faire passer un bon moment si vous appréciez le genre policier à la française.
Bon c’est sûr que si vous préférez le policier à l’américaine avec des courses poursuites à répétition, des chargeurs qui se vident à la vitesse de la lumière et des scènes d’action impressionnantes, vous risquez d’être déçu.
En revanche, si vous cherchez un polar dans lequel on entre immédiatement dans une intrigue pas forcément complexe mais très bien ficelée, et où la dimension psychologique est très présente, alors vous passerez un agréable moment.

L’intrigue :

Un policier parisien surmené et sur les nerfs décide de prendre quelque jours de repos dans un trou perdu de la Lozère et veut en profiter pour ressouder son couple et sa vie de famille souffrant de sa vie professionnelle trop prenante.
Sur le trajet et sur une route isolée, la voiture familiale tombe en panne. Embarquée dans un pick-up alors qu’elle faisait du stop, la petite famille est déposée dans une station service d’où elle peut contacter un dépanneur. Quand celui-ci arrive, le policier décide, suite à une énième dispute conjugale, de partir seul avec son fils et le dépanneur pour récupérer leur voiture en panne mais à leur retour, sa femme n’est plus là…

Yvan Attal incarne à merveille le policier complètement à cran, carburant au café serré à plein régime et qui a besoin de prendre du recul et Pascal Elbé interprète tout aussi bien le commissaire de bourgade qui lui donne la réplique.

Curieux et amoureux du genre, je ne peux que vous inciter à aller voir ce film.

La bande annonce de RIF :

Vous pouvez visualiser la bande annonce sur le site d’Allociné : http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19231973&cfilm=179224.html

Vous voulez aller le voir, ne lisez pas la suite :

J’ai beaucoup aimé l’atmosphère dramatique du film, et à l’arrivée, pour une fois, on ne baigne pas dans une happy end trop classique et cela fait du bien parfois de voir des films qui se terminent mal. Ne serait-ce que pour apprécier davantage le côté non-systématique des fins heureuses.

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